Au printemps le vent nous apporte les effluves
Au printemps le vent nous apporte les effluves des fleurs nouvelles. Les moulins lui prêtent leurs ailes pour siffler un air guilleret et quand le soleil s'en mêle on aimerait sur ses ailes s'envoler.
Les Vents.
Sous l’aile du moulin
Le vent passe et repasse ;
Soufflant de bon matin,
Doucement la caresse
Et pour moudre le grain
Augmente sa vitesse.
Car le vent ce coquin
Quand il s’appelle « autan »
Peut rendre les gens fous.
Mais s’il est mistral
Et que du nord il vient
Il refroidit le temps
Et chasse les nuages ;
Emmitoufle les gens
Et peut vider les plages.
Lorsqu’il devient « marin »
Il amène avec lui
Au début, du crachin
Ensuite de la pluie.
Le paysan accepte
Toutes sortes de vent.
Car si l’un nous assèche
L’autre humidifie.
De tous les vents d’Afrique
Le plus connu, le siroco
Change les hommes en brique.
Sur le dos des chameaux
Bon dimanche
Marilug