Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
poésies du mourey
Derniers commentaires
Archives
poésies du mourey
poésies du mourey
Newsletter
15 abonnés
31 mai 2015

fête des mères

bouquet 1

Fête des mères

 

Dans une vie on passe par tous ces états : enfants, parents, grands-parents.

On connaît donc les difficultés que chaque période recèle.

Lorsqu’on est petit enfant, notre mère est le repère  qui guide nos pas. LA personne qu’on aime le plus au monde, même si on ne comprend pas  qu’elle n’a pas d’autre possibilité que de nous choyer, nous aimer, nous aider à grandir pour qu’ensuite nous devenions à notre tour des parents.

La vie en société évolue, de plus en plus vite.

Née pendant la guerre, j’ai eu une enfance contrainte, soumise. L’obéissance ne faisait aucun doute. On était de bons enfants si on respectait ses parents, si on les aidait lorsqu’ils étaient dans le besoin. On ne partait pas à l’autre bout du monde pour travailler, le travail était à notre porte.

Aujourd’hui, il n’est pas rare de voir des familles écartelées aux quatre coins du monde. Les réunions ne se font qu’une fois par an dans le meilleur des cas. Seules les obsèques arrivent à réunir l’ensemble des fratries. Dommage ! A ce moment les sentiments deviennent inutiles, les larmes stériles, les remords aussi.

Mon fils vit à 10.000 kilomètres de nous. Mes petits-enfants ont grandi sans grands-parents, ils sont adultes, ils nous aiment, de loin ! Nous ne les connaissons pas, eux non plus ne nous connaissent pas. Le jour de notre départ ils auront du chagrin, peut-être se rendront-ils compte de tout ce qu’ils ont manqué. Leur père vieillissant réintègrera ce pays qu’il a quitté, poussé par l’envie de voir autre chose, d’autres cieux. Il y sera devenu un étranger, en vingt ans la population change, évolue.

Moi qui vit là je ne connais plus la moitié des gens que je croise dans les commerces. Ce sont des rats des villes émigrés à la campagne, qui ne deviendront des rats des champs qu’au bout de plusieurs générations.

La fête des mères se résume à un coup de fil, maigre salaire pour tant d’années d’amour, de soins, de soucis, d’abnégation.

Nous les aimons tant nos « petits » que nous leur pardonnons d’avoir voulu une vie sans nous, leurs géniteurs. Un jour, auront-ils les mêmes déboires ? Les vivront-ils avec la même angoisse de ne pas se revoir ?

A toutes les mamans du monde, dans toutes les langues, je souhaite de vivre heureuses du bonheur de leurs enfants.

 Car une Maman c’est ça : son bonheur c’est celui de ses enfants

Publicité
Commentaires
R
Je reviens car ce matin en fait j'ai oublié de t'écrire au sujet de ton livre que j'ai dévoré avec plaisir <br /> <br /> J'ai beaucoup aimé cette histoire de vie <br /> <br /> Hélas trop dure à vivre pour les personnes innocentes qui ont vu le jour <br /> <br /> Tu as su bien narrer l'histoire sur fond de douleurs<br /> <br /> Avec toujours du respect<br /> <br /> Car il faut respecter pour mieux assumer ce genre de situation<br /> <br /> L'histoire se termine autour d'un bel amour<br /> <br /> J'ai bien aimé tes mots, tes tournures, ta façon de décrire les situations qui m'ont fait vivre à fond cette leçon de vie <br /> <br /> <br /> <br /> Tu me préviens pour ton prochain <br /> <br /> Bises<br /> <br /> @ bientôt
R
Oui je comprends <br /> <br /> Mais un coup de fil c'est aussi un geste qui parle <br /> <br /> Les enfants sont parfois plus arrivistes que maître à penser <br /> <br /> Mais il faut se dire l'amour que l'on a distribué , il en reste toujours un petit qq chose qui les a fait grandir sur le droit chemin pour la plus grande majorité <br /> <br /> Bisous <br /> <br /> @ bientôt
M
Bonjour Marilug,<br /> <br /> <br /> <br /> Ce que tu dis est tout à fait vrai. Ma fille vit très loin de chez moi. Mes frères et sœurs également...<br /> <br /> Et la vie passe ... le temps file... Et pas moyen de le freiner, de revenir en arrière....<br /> <br /> <br /> <br /> Beaucoup d'émotion dans ton billet. Il m'a beaucoup émue<br /> <br /> Bise amicale<br /> <br /> Martine
L
très bel article, mes enfants vivent non loin de nous, le plus loin 50 km c'est a dire je les fois très souvent, la plus près 12 km la suivant 37 km, et maman 6 km, nous nous voyions régulièrement mais je comprend ton désarroi de ne pas avoir suivi tes petits enfants, moi je ne pourrai ne plus les voir ni mes petits enfants ni mes enfants<br /> <br /> alors cela ne va pas remplacer ton manque de calins mais je te souhaite un bonne fête des mères et des bisous amicales qui vont avec<br /> <br /> a bientôt<br /> <br /> lyly
J
Bonjour chère Marilug,<br /> <br /> Très bonne fête des mères à toi aussi<br /> <br /> De très grosses bises <br /> <br /> Josiane
Publicité